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Le blog consacré à  Churla
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Le blog consacré à Churla
  • Le blog de Churla présente le travail de Churla, chamane bolivienne et son parcours, ici et ailleurs ainsi que son oeuvre humanitaire dans son pays. Laissez-y vos témoignages et vos messages, Churla vous répondra cordialement. Paix et lumière dans vos coe
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30 décembre 2009

{1} Il était une fois Churla ...

Churla patchamama

Churla patchamama est née durant l’année 1959, au sein d’une grande famille d’initiés du peuple des Aymaras.

Héritiers d'une ancienne culture qui s'est développée autour des rives du lac Titicaca et sur les parties les plus hautes de l'Altiplano bolivien (4 000 m), les Aymaras, conquis successivement par les Incas puis par les Espagnols au XVIe siècle, ont su intégrer divers apports culturels au sein de leur propre civilisation. Ces agriculteurs pasteurs, vivant généralement en communauté, ont inventé, au fil des siècles, dans un milieu particulièrement hostile, des formes originales d'occupation du territoire, ainsi que des techniques particulières de conservation des aliments. Ils ont conservé leur langue et ont assimilé à leur religion tellurique une partie des notions et figures du catholicisme. Les pratiques symboliques, les liens de parenté, la répartition de la terre, la distribution du pouvoir, les rites agraires ou pastoraux qui les caractérisent rentrent dans une logique à laquelle ne s'applique pas le découpage traditionnel en instances - politiques, sociales, économiques, religieuses - qui est propre à la norme occidentale. L'ethnie est son milieu. Les Aymaras se concentrent surtout en Bolivie, mais l'on en trouve aussi dans le sud du Pérou (région de Puno), sur la côte chilienne (Arica) et dans les provinces du nord de l'Argentine (Salta, Jujuy, Catamarca).(...)

Aymara (langue)
Très ancienne langue des peuples de l'Altiplano, l'aymara est encore parlé par plus d'un demi-million d'Indiens dans les régions d'Arequipa et de Puno au Pérou, de La Paz et d'Oruro en Bolivie. Cette langue dut couvrir une aire beaucoup plus vaste par le passé : elle dut d'abord reculer devant le Quechua, que les Incas imposèrent partout dans leur empire, et ensuite devant l'usage de l'espagnol.
Aymaras (peuples)

Le mot Aymara, qui désigne les populations de l'Altiplano Péruano-Bolivien fut utilisé pour la première fois dans ce sens en 1559 par Polo de Ondegardo, pour dénommer les tribus indiennes qui parlaient la langue aymara . Au temps des Incas, les habitants des hauts-plateaux andins de la région du lac Titicaca, étaient appelés les Collaset la région comprise de la dépression du lac Titicaca jusqu'au Sud de l'actuelle Bolivie était le Collao, nom que les Incas transformèrent en Collaysuyo pour définir la partie méridionale de leur empire.
Sur le plan religieux, les Aymaras reconnaissent un dieu tout-puissant, créateur de l'univers :
Viracocha, dont la voix s'exprime par celle de Tonapa, dieu de la foudre et des éclairs, l'Illapu des Incas. La période d'indépendance des royaumes aymaras durera jusqu'au 14e siècle : sous les règnes de Lloque Yupanqui et Mayta Capac, les Incas étendent leur domination sur le Collao et jusqu'au Nord de l'Argentine.
On constate, entre les mondes Aymara et Quechua, un grand syncrétisme au plan religieux et linguistique : l'historien Arthur Posnansky affirme que la dynastie Inca possède des racines aymaras, ce qui ne semble faire aucun doute si l'on s'en réfère au mythe fondateur de Manco Capac et Mama Occlo, envoyés divins du dieu Viracocha depuis la région du lac Titicaca. Garcilaso de la Vega souligne que les Incas reconnaissaient comme une tradition sacrée que l'origine de leur race se trouvait sur l'île du Soleil, et il ajoute que la noblesse Inca et la caste religieuse parlaient une langue distincte de celle des quechuas, qui pourrait fort bien être l'aymara (à moins qu'il ne s'agisse du puquina, ou encore d'un idiome dérivé des deux langues).
Ayni

Système de mutualité et d'entraide pratiqué dans les travaux agricoles au sein des ayllus. Répandu dans l'aire andine avant l'arrivée des Incas, il subsiste aujourd'hui encore, sous diverses formes et a même connu un regain de vigueur avec le coopérativisme agricole, instauré lors de la réforme agraire de 1968 au Pérou.
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Dans la famille de Churla ses frères tiennent les portes des (ou du) temples solaires autour des rives du lac Titicaca. Le grand-père de Churla a initié Louis ANSA.
Très jeune Churla a reçu une initiation aux rites et traditions spirituels de sa famille et notamment à une technique de soins et de nettoyage énergétique par le bain.
Lors de son initiation Churla a reçu un tissu sacré avec son nom et sa date de naissance la symbolisant (il me manque là des informations).
On lui a annoncé que ce tissu allait partir voyager dans le monde (peut-être entre les mains de plusieurs initiés ou du moins entre les mains des tenants de cette tradition).
Le jour où ce tissu lui reviendra, Churla pourra alors commencer à pratiquer le rituel de soins auquel elle a été initiée durant une période ne dépassant pas dix ans. Tu quitteras le pays et partiras alors certainement en Europe de l’ouest pour pratiquer ces soins, lui avait-on prédit. Comment cela, avait répondu Churla, j’aime mon pays, je n’ai aucunement l’envie de quitter le pays ?!?
Selon la tradition par ailleurs tu ne devras recevoir de dons personnels.
Après son initiation, Churla est allé à l’école et a poursuivit normalement son cursus scolaire jusqu’à l’université.
A l’époque où Churla était étudiante la junte militaire était au pouvoir et sévissait sévèrement en Bolivie contre tous les mouvements de contestation et de lutte face à la dictature.
Un jour Churla apprit que la junte militaire à la poursuite de guérilleros anti-fascistes avait encerclé quelques familles avec femmes et enfants qui étaient parvenues à trouver refuge dans une grotte. Touchée par cette situation, Churla qui n’était absolument pas militante politique révolutionnaire, mobilisa généreusement amis et connaissances pour venir en aide à ces familles et leur apporter vivres et couvertures contre le froid. Elle coordonna ainsi dans la clandestinité tout un réseau de solidarité pour apporter secours à ces femmes et enfants réfugiées dans cette grotte.
Alors qu’elle était en classe à suivre les cours à l’université, les militaires entrèrent dans l’enceinte de la fac pour arrêter tous les leaders de mouvements politiques révolutionnaires, elle dû quitter son pays pour des raison politique
En Suisse,  Churla reprit ses études et devint assistante sociale à la Croix Rouge, responsable du secteur chargé de l’accueil et de l’accompagnement des familles de réfugiées politiques en Suisse.
Installée en Suisse et munie d’un bon travail, Churla refit enfin sa vie et rencontra celui qui allait devenir son mari. Ils fondèrent ensemble une famille et eurent 2 enfants.
En Août 2007, alors que sa vie s’écoulait ainsi tranquillement, un jour une amie iranienne de Paris l’appela au téléphone. « Churla j’ai ici quelque chose à t’offrir ! ». « Mais tu sais que ma tradition m’interdit de recevoir des dons personnels !? Oui, mais celui là crois moi tu vas l’accepter ! Viens me voir ». Churla se rendit donc en train à Paris voir son amie qui l’invita à Paris. Au restaurant son amie sortit alors de son sac un beau tissu avec le nom et la date de naissance de Churla. « Voilà, lui dit-elle, je crois que cela est à toi ! ». C’était le tissu la symbolisant qui, parti voyager dans le monde, après plusieurs années lui revenait. L’émotion fut intense car ce retour du tissu lui signifiait aussi qu’à partir de cette date elle pouvait commencer à pratiquer ce pourquoi elle avait été initiée.
Churla a commencé à donner ces soins par le bain. Comme sa tradition le lui enjoint Churla pratiquera ces soins un peu partout dans le monde durant pas plus de dix années. Se conformant à sa tradition, tous les dons qu’elle reçoit, Churla les reverse ainsi sur le compte d’une association en Bolivie qui œuvre pour la création, le maintien et le développement d’une école en faveur d’enfants pauvres et défavorisés.
Un jour des amis l’invitèrent à rencontrer Amma. A sa rencontre Amma dit : « Je sens le cœur de la Terre-Mère qui bat ! ».

Que votre rencontre avec Churla soit belle et propice !
Que ses bons soins vous apportent le meilleur ! 

             
      

source :http://lesitedechurla.free.fr/

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